Pages
- ACCUEIL
- TEXTES DE REFERENCE DE LA LDH CORSICA
- DOSSIERS
- Rapports d'activités de la section
- Huit heures pour la solidarité - 2007/2012
- Fusillés de la Guerre 1914-1918
- Solidarité avec la section LDH de Bayonne
- Solidarité avec la Section LDH de Nouvelle-Calédonie
- Vidéos - archives
- "Appel contre les assassinats et la loi de la jungle"- 2013
- "Droit de vote 2014"
- Etat d'urgence - 2015/2017
- Etat d'urgence sanitaire - 2020
- Pour la démocratie et les libertés : Non au fichage généralisé
- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
mardi 22 mars 2016
Attentats de Bruxelles : combattre en restant solidaires
Après Paris, Bruxelles connaît l’horreur des attentats. C’est d’abord aux victimes, à leurs parents et à leurs proches que la LDH pense avec colère et douleur. Cette stratégie terroriste est insupportable et doit être combattue. Les criminels s’en prennent à la démocratie et aux droits de l’Homme : nous devons répondre en usant des moyens nécessaires et dans le cadre de l’Etat de droit. Dans ce contexte, comment ne pas s'interroger sur la mobilisation de moyens antiterroristes en Corse, encore ces jours-ci, alors qu'il n'y a plus d'action clandestine depuis deux ans.
lundi 21 mars 2016
La section présente à Reims ce mardi
« Mardi 22 mars, des supporters du
SCB comparaîtront devant la justice suite aux incidents survenus à Reims le 13
février après le match Reims-Bastia. Après les interventions du ministre de
l’intérieur, du procureur de Reims et du préfet de la Marne sur cette affaire
avant le procès, la LDH de Corse s’est adressée par lettre ouverte au préfet de
la Marne. Elle a rappelé que le dernier mot serait donné à
la justice. Mais ce dernier mot n’aurait de
sens que s’il est la conclusion d’un débat contradictoire à armes égales, dans
un climat serein, sans pression aucune. Dans le prolongement de ce rappel, la LDH informe que
Dominique RENUCCI, déléguée régionale de Corse, sera présente comme
observatrice à l’audience du 22 mars au tribunal de Reims. »
dimanche 20 mars 2016
Dans le cadre de la
semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, pour le lancement de
l’édition 2016 de cette semaine, la ligue des droits de l’homme, avec
l’académie de Corse et le collège de Porticcio organisent une
Conférence
de presse
Lundi
21 mars 2016 à 11h
Collège
de Porticcio
« La
déclaration universelle des droits de l’homme s’affiche à l’école en
français et en corse »
En présence de Monsieur Philippe LACOMBE, recteur de
l’académie de Corse. A cette occasion, Elsa RENAUT, Présidente de la section de
Corse de la LDH expliquera le sens de son action en direction des enfants
et les prolongements qu’elle lui donnera.
Corsenetinfos
Site du Rectorat
Corse-Matin 22/03

Corsica Sera 21/03
Rcfm 22/03
Corsenetinfos
Site du Rectorat
Corse-Matin 22/03
Corsica Sera 21/03
Rcfm 22/03
samedi 19 mars 2016
Semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme : intervention de la LDH
Pour l’ouverture de la
semaine d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, la LDH interviendra au
collège de Porticcio lundi 21 mars. Cette action se situe également dans la
suite de notre déclaration lors de l’installation du comité opérationnel de lutte
contre le racisme et l’antisémitisme (CORA) le 8 février dernier.
Ce lundi, nous
présenterons aux élèves la déclaration universelle des droits de l’homme
(DUDH), en français et en corse, rédigée par la communauté internationale au
lendemain des crimes contre l’humanité commis pendant la seconde guerre
mondiale au nom de l’inégalité raciale entre les hommes.
Nous échangerons avec eux
de l’actualité de l’article premier de la DUDH « Tous les êtres humains
naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits ».Le choix d’une version bilingue
est également notre volonté de dire que l’universel se conjugue dans toutes les
langues et se nourrit de la singularité des sociétés.
A 11h, en partenariat avec
le collège, la LDH organisera une conférence de presse, en présence du recteur.
Elle lui remettra un exemplaire de l’affiche bilingue de la DUDH qu’elle a
publiée avec le soutien de la CTC, dont un représentant sera également présent.
Cette affiche travaillée avec une professionnelle du graphisme sera appelée à
être diffusée dans tous les établissements scolaires de Corse.
19/03/2016Corsenetinfos - Communiqué du Rectorat
jeudi 10 mars 2016
mardi 8 mars 2016
Ghjurnata internazionale di e Donne : projection à l'Assemblée de Corse du film documentaire de Jackie Poggioli "Resistante corse dipurtate"
Invitée par Jackie Poggioli, la section était présente à l'Assemblée pour assister à la projection de son film "Résistantes corses déportées", un documentaire à la mémoire de dix-huit résistantes corses. La réalisatrice a précisé que son film livre une autre image de la femme corse traditionnellement représentée comme une figure maternelle sacrificielle lors de la guerre 14-18; son documentaire rend hommage au combat politique de femmes engagées contre le nazisme et qui ont connu l'horreur des camps.
Lire le texte de Jackie Poggioli "Résistantes corses déportées" à l'Assemblée de Corse :
"L’Assemblée
de Corse et les Femmes
C’est un acte politique fort que les
deux Présidents de l’Assemblée de Corse ont accompli, ce 8 mars. Ils ont tenu à
célébrer la Journée Internationale de la
Femme de façon totalement inédite, dans ce lieu le plus représentatif du
Pouvoir politique insulaire. Et cet hommage, ils ont choisi de le faire en
s’appuyant sur un documentaire en langue corse, produit par ViaStella, consacré à des Résistantes insulaires
Déportées. C’est un choix doublement symbolique.
La
longue mise au ban du Corse, qui était la langue maternelle des héroïnes évoquées
dans ce film, renvoie en effet comme un écho troublant à leur oubli à elles. Le
choix de rappeler leurs parcours réveille de fait le souvenir de générations
d’ombres féminines qui ont fait la Corse mais qui gisent pourtant, sans nom et
sans visage, dans les ténèbres de l’Histoire.
lundi 7 mars 2016
samedi 5 mars 2016
Lettre ouverte de la section au Préfet de la Marne
Monsieur le Préfet de la Marne,
Dans un
communiqué sur les incidents survenus à Reims samedi 13 février 2016, autour du
match Reims-Bastia, notamment marqués par la blessure grave d’un supporter
bastiais, vous rappelez notre chance de vivre sous un régime de libertés. Ce
sont ces libertés que les citoyens veulent protéger lorsqu’ils se mobilisent
dans le calme comme lors de la manifestation du 20 février dernier à Bastia
pour demander justice. Vous aussi, vous en appelez à la justice et non à la
calomnie. Sans évidemment parler de calomnie les concernant, admettez toutefois
que les premières déclarations du ministre de l’intérieur et du procureur de
Reims ont été partiales et qu’elles ont contribué à la colère qui s’est
exprimée en Corse en partie de manière
violente, ce qui a conduit la ligue des droits de l’Homme de Corse
à dénoncer le risque d’un nouveau cycle de violence et de répression dans
l’île. Le procureur de Reims a confirmé l’utilisation de flash Ball le
samedi 13 février à Reims, une arme déjà mise en cause et contestée suite à des
blessures provoquées par son usage lors de manifestations de rue.
Vous rappelez
la menace terroriste, celle-là même qui incite le gouvernement à armer la
police municipale aujourd’hui et, nous dit-on, demain, des agents de sécurité
de sociétés privées. Dès lors, la vigilance des citoyens va devoir s’amplifier,
et avec elle, la méfiance des citoyens envers la police en cas de problème. Nous
sommes d’accord, monsieur le Préfet, ce qui importe pour la tranquillité
publique, c’est la vérité. Permettez-nous de dire notre trouble lorsque nous
entendons le témoignage du jeune qui a perdu un œil. Comme vous, évidemment, la
LDH de Corse attend l’action de la justice qui doit avoir le dernier mot. A la
veille d’une audience publique sur les incidents de Reims, il est nécessaire et
indispensable de rappeler que ce dernier mot de la justice n’aura de sens que
s’il est la conclusion d’un débat contradictoire, à armes égales, dans un
climat serein, sans pression aucune.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet,
nos salutations citoyennes.
Ajaccio, le 5 mars 2016
Lire le Communiqué de la section du 17 février
Article France 3 Corse Via Stella et Corsica Sera 45'' 5/03
Corsica Sera 6/03 4' Interview d'André Paccou
France 3 Champagne-Ardenne
France Bleu Champagne-Ardenne et RCFM
Interview RCFM
Corsenetinfos
Alta Frequenza
Corsicainfurmazione
vendredi 4 mars 2016
La LDH présente à la conférence organisée par Parlemu Corsu à Bastia
Compte-rendu par Mathéa Comelli, membre du bureau de la section,
qui a assisté à la conférence et représentait la LDH :
PARLEMU CORSU
5 MARS 2016
MUSEE DE BASTIA
Diaporamas
de présentation
Toute
la conférence a lieu en Galicien, Catalan, et Corse. Seules quelques
interventions en Français.
Propos
introductifs de Micheli LECCIA
-
Il
n’y a pas de race supérieure, il n’y a donc pas de langue supérieure
-
Un
combat pour une langue minoritaire est un combat contre le racisme, une lutte
juste pour la démocratie
Galice :
Marcos Maceira Président de A Mesa, pour la normalisation linguistique.
Galicien
= 13 millions de locuteurs
Le
Galicien était parlé par toutes les classes sociales, le Castillan était la
langue de l’élite
L’Etat
espagnol centralisateur impose le castillan dans tous les aspects du quotidien,
mais le Galicien reste la langue sociale.
En
1936 Statut d’autonomie de la Galice, mais dictature de Franco supprime ces
avancées, et a interdit le Galicien.
Aujourd’hui
le Galicien et le Castillan sont coofficiels, l’Etat espagnol a ratifié la
Chartes des langues minoritaires.
ð Dans la pratique, ce n’est pas vraiment
respecté (série d’exemples), les entreprises ne peuvent pas utiliser uniquement
le galicien sous peine d’amende, etc.
Depuis
1986, l’association (16 000 adhérents) A Mesa émet des propositions pour
introduire le Galicien dans la vie quotidienne, publique et économique.
Catalogne : Mayans Balcells
(chef de service langue au département de l'enseignement)
Catalan
= 11 millions de locuteurs
Le
nombre de pratiquants n’induit pas la coofficialité (exemple avec le Maltais,
parlé par seulement 400 000 personnes, et qui est pourtant une langue
officielle)
Lien
est fait entre le fascisme et le linguicide.
Incohérence
de la politique de coofficialité puisque l’Occitan est une des quatre langues
officielles de toute la Catalogne alors que seule une toute petite région est
concernée.
La
coofficialité du Catalan concerne :
-
L’Administration
-
La
toponymie
-
Les
médias et la communication publique
-
L’éducation
(jusqu’au lycée)
Jusqu’en
1979 et le Statut d’autonomie de la Catalogne, la société était plurilinguistique,
mais l’école monolinguistique.
Le
but n’est pas d’en terminer avec le Castillan, car c’est une langue
internationale (tout comme le Français), mais de permettre au Catalan d’exister
réellement.
Alain DI MEGLIO
La
coofficialité est une nécessité pour sauver le Corse.
Sauver
la langue Corse = sauver la diversité culturelle
Monolinguisme
= pauvreté cognitive
En
1989, la Corse reconnaît le Français comme langue officielle, pourquoi pas
l’inverse ?
L’Etat
français est bloqué dans une posture absurde (« fédéralisme n’est pas dans l’ADN de l’Etat français »).
Il
ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse de l’Afrique du Sud qui
reconnait plus de 11 langues.
Le
Corse ne doit pas devenir une langue excluante, la coofficialité permet au
contraire une liberté et est la seule façon de sauver le bilinguisme.
Grandes idées émergentes de cette
conférence :
-
La
coofficialité est présentée comme le seul moyen de sauver le Corse.
-
Il
est conseillé de suivre l’exemple Catalan pour ne pas tomber dans le piège de
la fausse coofficialité en Galice.
-
La
sauvegarde de la langue Corse est un combat démocratique
La
salle était bondée, très fortes réactions de l’assemblée lorsqu’Alain DI MEGLIO
intervient.
mercredi 24 février 2016
Communiqué de la section
« La ligue des droits de
l’Homme de Corse condamne les menaces de mort qui ont visé un magistrat du
tribunal de grande instance d’Ajaccio. Elle s’associe aux soutiens qui se sont manifestés et rappelle son
attachement à une justice sereine et indépendante. »
Corsenetinfos
Corse-Matin 26/02 :
Corse-Matin 2/03

Corsenetinfos
Corse-Matin 26/02 :
Corse-Matin 2/03
Inscription à :
Articles (Atom)