Emission Cunfronti sur France 3 Corse Via Stella le 14/01 consacrée aux "événements des jardins de l'empereur" à Ajaccio
Ecouter l'interview d'Antonin Bretel, secrétaire de la section : France 3 Corse Via Stella
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"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
samedi 16 janvier 2016
lundi 11 janvier 2016
A l'occasion de la première session de la nouvelle assemblée, la section adresse une lettre ouverte aux élus territoriaux
Ajaccio, le 11 janvier 2016
Mesdames,
Messieurs les élu-es
de
l’Assemblée de Corse et
du Conseil Exécutif de Corse
Les derniers
jours de l’année 2015 ont été marqués par des incidents graves à Ajaccio qui
constituent de véritables défis pour
notre communauté de destin. Une agression de pompiers sous forme de guet-apens,
des propos haineux scandés par une foule terrorisant un quartier, le saccage
d’un lieu de culte et des livres de prières brûlés, l’attaque contre un
commerce. Aucun de ces actes ne peut rester impuni.
L’Etat a failli.
N’a-t-on pas assisté à ce spectacle terrible de forces de l’ordre encadrant des
manifestations de rue d’où fusaient des slogans racistes et xénophobes.
Pourtant, reconnaissons que le préfet de Corse a su éviter l’escalade. C’est la
capacité des pouvoirs publics et de la justice à agir en amont qui est mise en
cause notamment dans la lutte contre le racisme.
Les événements
d’Ajaccio viennent amplifier d’autres agitations xénophobes qui, ces derniers
mois, n’ont cessé de provoquer des troubles en empêchant une fête d’école et
une fête religieuse, en provoquant des rassemblements publics contre les réfugiés
dont l’un au lendemain des attentats parisiens de novembre et de la déclaration
de l’état d’urgence, en perturbant une réunion publique, en incitant à la haine
sur les réseaux sociaux.... Ces événements sont aussi liés à l’activisme
grandissant de groupuscules d’extrême droite.
Certains,
toujours les mêmes, veulent y voir l’expression d’une Corse raciste. Ces
corsophobes taisent à dessein les réactions de condamnation de nombreux
responsables politiques, de l’évêque de Corse, et celles des présidents du
conseil exécutif et de l’assemblée de Corse qui ont montré leur solidarité avec
toutes les victimes en fustigeant avec la force qu’il se doit le racisme et la
xénophobie. Seul le front national soutient et approuve les manifestations
racistes d’Ajaccio.
Notre communauté
a manqué de vigilance démocratique. Désormais, il nous faut reconstruire la
communauté de destin. D’abord, en rappelant que la Corse est une terre laïque
où cohabitent de manière pacifique les croyances et les opinions. Il faut
déjouer le piège tendu par l’extrême-droite, celui d’une Corse chrétienne
combattant l’invasion musulmane. Rappelons que la liberté de conscience, est un
fondement de notre régime de libertés et d’une société apaisée.
Le gouvernement
est également interpellé. Entretenir les mauvaises polémiques et les
malentendus, faire de la Corse un chiffon rouge, c’est d’un côté, inciter au
mépris et à la corsophobie, et de l’autre, au repli identitaire. Il faut oser
l’avenir et s’engager dans un dialogue sans préalable constitutionnel. En ces
temps difficiles, pour ne pas régresser, la République doit tenir sa
promesse ; affirmer les droits existants et en inventer de nouveaux. La
Corse peut y contribuer.
La question
sociale dans toutes ses dimensions, la lutte contre la précarité et la
pauvreté, la politique de la ville et celle des autres territoires, le
développement économique… est une priorité. L’accès aux droits pour tous
conditionne le vivre ensemble. Mesdames et Messieurs les élu-es, n’oubliez pas
les évènements d’Ajaccio. Ceux-ci disent l’urgence d’un travail de la société
corse sur elle-même qu’il vous revient d’organiser en lien avec la société
civile. A la haine et aux humiliations, ils nous disent la nécessité d’opposer
le développement démocratique et social.
dimanche 10 janvier 2016
Des dizaines de milliers de personnes mobilisées à Bayonne et à Bilbao pour les droits des prisonnier-e-s politiques basques
La LDH Corsica se félicite de la réussite de cette mobilisation de la société civile au Pays Basque.
Lire l'article de MEDIABASK
Article de Corse-Matin 10/01 :
mercredi 6 janvier 2016
Solidarité avec les manifestations à Baiona et Bilbo ce 9 janvier
La LDH Corsica apporte son soutien aux
manifestations qui auront lieu le 9 janvier à Bayonne et à Bilbao à l’appel « Ensemble déplaçons les montagnes
-Rapprochement des prisonniers basques ! Droits de l’Homme, résolution et
paix ! ». Actuellement, ce sont 420 prisonnier-e-s politiques
basques qui sont dispersé-e-s dans plus de 70 prisons éloignées du Pays Basque.
8 familles sur 10 doivent effectuer plus de 500 km pour une visite. Comme en
Corse, le rapprochement des prisonniers auprès des leurs et l’accès à la
liberté conditionnelle, conformément au droit existant, sont une nécessité pour
construire un processus de paix viable. C’est pour débattre de la construction de
cette paix souhaitée et possible que la LDH Corsica s’est récemment déplacée et se
rendra prochainement au Pays Basque Nord. En octobre 2015, elle y a rencontré des
militants engagés au sein de la section
LDH de Bayonne, du parti indépendantiste Sortu, du collectif Bake Bidea et du
collectif Bagoaz qui sont à l’initiative de la mobilisation du 9 janvier à
Bayonne. Au Pays Basque Sud, c’est le réseau SARE, organisation de défense des
prisonniers politiques, qui organise la manifestation à Bilbao. Au Pays basque comme en Corse, le dialogue avec
l’Etat ne peut s’établir sereinement si les droits des détenus ne sont pas
respectés. Ce dialogue passe aussi par la prise en compte effective des
expressions démocratiques qui aspirent à la résolution des conflits hérités
d’histoires douloureuses. Il est encore temps pour les gouvernements espagnols
et français de prendre acte de l’abandon de la violence et de relever le défi
de la paix.
Ajaccio, le 6/01/2016
mercredi 30 décembre 2015
Signer la pétition : "POUR NOUS, C’EST DÉFINITIVEMENT NON !"
Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.
Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.
Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.
A L’INITIATIVE DE :
AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Négajoule!, Osez le féminisme !, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie - IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Regard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires
Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.
Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.
A L’INITIATIVE DE :
AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Négajoule!, Osez le féminisme !, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie - IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Regard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires
SIGNEZ LA PÉTITION
lundi 28 décembre 2015
La Ligue des droits de Homme condamne les agressions des pompiers et les actes racistes
Communiqué de la section 26/12 :
La ligue des droits de l’Homme condamne les violences dont ont été victimes des pompiers dans le cadre d’un guet-apens. Suite à cet évènement, des dizaines d’individus détournant un rassemblement légitime de soutien aux pompiers, se sont lancés dans une expédition punitive. La LDH condamne avec la plus grande fermeté les actes racistes commis par ces personnes qui ont terrorisé la population d’un quartier puis s’en sont pris à un lieu de culte musulman, notamment en voulant détruire des livres de prières, ainsi qu’à un commerce. Elle exprime sa solidarité envers les victimes de ces différentes violences. Dans un cas comme dans l’autre, il revient à la justice d’établir la responsabilité de ceux qui ont commis ces actes. La LDH veut également dire son inquiétude devant la répétition d’agitations à caractère raciste et xénophobe. Elle en appelle à la vigilance des forces démocratiques.
La ligue des droits de l’Homme condamne les violences dont ont été victimes des pompiers dans le cadre d’un guet-apens. Suite à cet évènement, des dizaines d’individus détournant un rassemblement légitime de soutien aux pompiers, se sont lancés dans une expédition punitive. La LDH condamne avec la plus grande fermeté les actes racistes commis par ces personnes qui ont terrorisé la population d’un quartier puis s’en sont pris à un lieu de culte musulman, notamment en voulant détruire des livres de prières, ainsi qu’à un commerce. Elle exprime sa solidarité envers les victimes de ces différentes violences. Dans un cas comme dans l’autre, il revient à la justice d’établir la responsabilité de ceux qui ont commis ces actes. La LDH veut également dire son inquiétude devant la répétition d’agitations à caractère raciste et xénophobe. Elle en appelle à la vigilance des forces démocratiques.
France3Corse Via Stella 26/12
Interview Rcfm 26/12
Communiqué cité dans Corse-Matin 27/12
Écouter les interviews sur France Inter 27/12
Sur TV5 Monde 27/12
Article Libération du 28/12, extrait page 15 : " Depuis plusieurs mois, la section corse de la ligue des droits de l'Homme tire ainsi la sonnette d'alarme face à la succession d'événements qui mettent en accusation les étrangers, surtout s'ils sont arabes et musulmans"
Ecouter l'interview d'André Paccou sur France Culture - Journal 18h du 28/12
Article de l'Humanité 29/12 - Interview d'André Paccou : " Aux faiseurs de haine, opposons la garantie des droits pour tous "
Interview d'André Paccou sur Rtl 29/12
Interview sur Europe1 29/12
Reportage - Journal France 3 Nationale 7'25 le 29/12
Article de Médiapart 10/01 :
"La Corse cherche une réponse aux manifestations racistes d'Ajaccio"
10 JANVIER 2016 | PAR ELLEN SALVI "Les « ratonnades » survenues fin décembre à Ajaccio ont laissé des traces. Dans le quartier des Jardins de l'Empereur, beaucoup songent à quitter l'île après un tel déferlement de haine. À peine élus à la présidence de l'Assemblée territoriale, les nationalistes doivent donner des gages et se distinguer de groupes ultras. Retour sur trois jours de folie collective et ce qu'il en reste : des peurs et beaucoup de questions."
Lire l'article de Médiapart
Communiqué cité dans Corse-Matin 27/12
Écouter les interviews sur France Inter 27/12
Sur TV5 Monde 27/12
Article Libération du 28/12, extrait page 15 : " Depuis plusieurs mois, la section corse de la ligue des droits de l'Homme tire ainsi la sonnette d'alarme face à la succession d'événements qui mettent en accusation les étrangers, surtout s'ils sont arabes et musulmans"
Ecouter l'interview d'André Paccou sur France Culture - Journal 18h du 28/12
Article de l'Humanité 29/12 - Interview d'André Paccou : " Aux faiseurs de haine, opposons la garantie des droits pour tous "
Interview d'André Paccou sur Rtl 29/12
Interview sur Europe1 29/12
Reportage - Journal France 3 Nationale 7'25 le 29/12
Article de Médiapart 10/01 :
"La Corse cherche une réponse aux manifestations racistes d'Ajaccio"
10 JANVIER 2016 | PAR ELLEN SALVI "Les « ratonnades » survenues fin décembre à Ajaccio ont laissé des traces. Dans le quartier des Jardins de l'Empereur, beaucoup songent à quitter l'île après un tel déferlement de haine. À peine élus à la présidence de l'Assemblée territoriale, les nationalistes doivent donner des gages et se distinguer de groupes ultras. Retour sur trois jours de folie collective et ce qu'il en reste : des peurs et beaucoup de questions."
Lire l'article de Médiapart
samedi 26 décembre 2015
A lire sur Médiapart
Extrait de l'article de Médiapart :
Le représentant de la Ligue des droits de l'homme (LDH) en Corse, André Paccou, insiste d’ailleurs sur le fait qu’« on ne peut pas suspecter Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, qui n'ont cessé de fustiger les groupes d'extrême droite, d’attiser ce type de haines ». Pour autant, il reconnaît que la victoire des nationalistes a pu être perçue, chez certains, comme « une forme de permission ». « Ils se sentent pousser de mauvaises ailes, dit-il. La responsabilité de nos dirigeants consiste désormais à répéter que la victoire des nationalistes ne justifie en aucun cas les actes xénophobes. Il y a ici des blessures identitaires qu’il ne faut pas laisser aux mains de personnes dangereuses. »
Les événements survenus vendredi à Ajaccio ? « C’est à peine une surprise, souffle André Paccou, car les appels à la haine et les incitations à la violence se sont multipliés ces derniers temps. »
Lire l'article sur Médiapart
Lire l'article sur Médiapart
samedi 19 décembre 2015
SORTIR DE L’ÉTAT D’URGENCE
Après l’appel « NOUS NE CÉDERONS PAS ! »,
une centaine d’organisations ont rendu public le texte « Sortir de l’état
d’urgence » au cours d’une conférence de presse, le 17 décembre 2015.
En réaction à l’horreur des attentats, l’état
d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une
durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes
vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées
par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines.
Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible
également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus
doivent cesser.
lundi 14 décembre 2015
jeudi 10 décembre 2015
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