dimanche 3 juillet 2016

Hommage à Michel Rocard

 « Corse : Jacobins, ne tuez pas la paix », tel était le titre d’une tribune courageuse de Michel Rocard parue au lendemain de l’assassinat du Préfet Claude Erignac. Et de préciser « il serait dommage et dangereux qu’une frilosité républicaine bornée l’empêche d’établir entre la France et la Corse de nouvelles relations fondées sur la confiance réciproque ». Mettre en action aujourd’hui ce conseil de Michel Rocard, n’est-ce pas l’hommage qu’il revient de lui rendre, pour la Corse et la République, en construisant la paix.

Corsenetinfos

Corse Matin 3/07

Corse Matin 5/07

samedi 2 juillet 2016

Prisonniers politiques : venue du Premier Ministre en Corse

Une délégation composée de la LDH et de l'Associu Sulidarità sera reçue par M. Olivier Christen, conseiller spécial du Premier Ministre en matière de justice, lundi 4 à 11h au Rectorat. 

La LDH et Sulidarità appellent à un rassemblement Place Foch à 10h qui se déplacera en cortège vers le Rectorat.

Associu Tocca Noi, Corsica Libera, Femu a Corsica, Ghjuventu Indipendentista appellent à se joindre au rassemblement organisé par la LDH et Sulidarità.

Voir conférence de presse de mercredi 29 juin à l'Assemblée

LEPOINT.FR 3/07 Extrait de l'article :
"Manuel Valls se rend en Corse lundi 4 juillet et le Premier ministre sera très attendu sur l'île de beauté puisqu'en fin de semaine le président de l'exécutif de Corse,Gilles Simeoni, a interpellé le locataire de Matignon pour lui demander de se pencher sur le sort des prisonniers « politiques ». « Je sais que vous considérez que cette catégorie n'existe pas en droit français », écrit le responsable nationaliste dans un courrier du 29 juin adressé au Premier ministre, affirmant que ces détenus corses « se voient appliquer, en droit pénal et pénitentiaire, des mesures exorbitantes du droit commun : non-application des règles de rapprochement, appel systématique du parquet en matière d'application des peines, régime particulier en détention ».
Gilles Simeoni souligne que, depuis le dépôt des armes par le Front de libération national corse (FLNC) en juin 2014 et le « retour à un dialogue politique démocratique », « la construction de la nouvelle donne entre la Corse et l'État passe aussi (...) par le traitement politique du sort des personnes condamnées, poursuivies ou recherchées pour des faits liés audit conflit politique ».
Il évoque ainsi une délibération favorable à une loi d'amnistie, adoptée à une large majorité par l'Assemblée de Corse en mai 2015. Une amnistie depuis appuyée par une pétition dont plus de 150 communes insulaires sont déjà signataires. « Les gestes que vous pourriez faire en ce sens sont attendus et espérés par une très grande majorité de Corses », conclut le président de l'exécutif de Corse.
Une manifestation à Ajaccio
L'Associu Sulidarità, association de soutien aux prisonniers politiques, et la section corse de la Ligue des droits de l'homme ont lancé un appel à manifester lundi matin en faveur d'une telle loi d'amnistie, à proximité de la préfecture de Corse à Ajaccio, au moment même où la délégation ministérielle y sera en réunion. Cet appel a été relayé par Femu a Corsica et Corsica Libera, les deux groupes de la majorité territoriale.
Des représentants de l'Associu Sulidarità et de la LDH devraient par ailleurs être reçus, en fin de matinée, par Olivier Christen, principal conseiller en matière de justice du Premier ministre."

Corse-Matin 2/07
France 3 Corse Via Stella

Corsica Sera 3/07 : reportage sur les prisonniers politiques

Face aux cancers, le droit de se soigner : conférence de presse commune Ligue des droits de l'Homme - Ligue contre le cancer

Face aux cancers, le droit de se soigner.

"Le droit à la santé est un droit fondamental. Dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, il est mis en relation immédiate avec d'une part, les conditions d'existence et d'autre part, la protection sociale organisée.

Pour être effectif, le droit à la santé doit signifier pour chaque citoyen, le droit à l'accès aux prestations de soins (équipements et médicaments) et le droit à des conditions saines de vie et de travail. Il en est ainsi dans la lutte contre toutes les pathologies, y compris le cancer qui n’est pas une fatalité.

Pourtant en Corse, depuis des décennies, les citoyens et les élus se mobilisent pour exiger que le droit à la santé leur soit garanti face au fléau socio-sanitaire que représente le cancer. Très récemment, cette mobilisation a enfin permis l’ouverture d’un registre des cancers. Cet outil permet de mieux connaître les cancers et de faire évoluer les besoins de la population corse en matière de prévention et de politique publique.

Pour autant, nous n’oublions rien des nombreuses agressions subies et leurs impacts toujours d’actualité.

Est-il utile de rappeler le mensonge d'état autour de Tchernobyl et ses conséquences sur les cancers de la thyroïde trois fois plus nombreux sur l’île que sur le continent ?
Est-il utile de rappeler le scandale des incinérateurs qui ont brûlé les déchets de la Corse avec le rejet et la production de tonnes de produits toxiques pendant de nombreuses années ?
Est-il utile de rappeler les luttes contre les centrales au fuel lourd ?
Peut-on oublier les scandales liés à l'amiante ?
Enfin comment ne pas s’interroger sur la détaxation du tabac alors qu’il n’est plus besoin de prouver l’équation tabac = cancer bronchique. Pourquoi cette politique publique laxiste pour la Corse alors que la lutte contre le tabagisme est aussi une priorité nationale ?

Dans ce contexte, le constat de la ligue contre le cancer face aux difficultés d’accès aux médicaments résonne avec une acuité particulière. « Face à l’inflation des prix pratiqués par des laboratoires pharmaceutiques enclins à optimiser leurs gains, des menaces réelles pèsent sur l’équité d’accès des patients aux traitements innovants des cancers et sur la pérennité de notre système de santé solidaire » indique la Ligue. « À court terme, le traitement d’un patient pendant un an équivaudra au revenu moyen de trois ménages français » avertit l’association.

Face à cette situation inquiétante la ligue contre le cancer a lancé une campagne :
-          Pour l’égalité d’accès à tous aux soins comme principe ;
-          Pour la transparence des prix des médicaments comme impératif.

La ligue des droits de l’homme lui apporte son soutien.

Les fédérations de Corse-du-Sud et de Haute-Corse de la ligue contre le cancer et la ligue des droits de l’homme en appellent à la mobilisation des citoyens. Elles leur demandent de signer la pétition de la ligue contre le cancer « pour la fin des prix exorbitants des médicaments anticancéreux » (www.change.org/cancers-chers-medicaments). Elles s’adresseront également à l’Assemblée de Corse pour lui demander d’interpeller le Président de la République sur cette grave question."

 La LDH Corsica                                       La Ligue contre le Cancer Corse du Sud  et Haute-Corse
  
Corsenetinfos

France3Corse Corsica Sera 3/07 

Corse-Matin 3/07

jeudi 30 juin 2016


La Ligue des droits de l'Homme et la Ligue contre le cancer de Haute-Corse et de Corse-du Sud cosignent une déclaration  Face aux cancers, le droit de se soigner  qu'elles adresseront à l'Assemblée de Corse.
  
Pour présenter leur démarche sur cette question du droit à la santé et de l'accès aux soins, elles organisent  
  
une conférence de presse
samedi 2 juillet
à 10h30
au local de la Ligue contre le cancer de Haute-Corse
Rue Marcel Paul - Clinique Maymard
20200 Bastia

mercredi 29 juin 2016

Avant la venue du Premier Ministre le 4 juillet en Corse, conférence de presse commune de la LDH et de l'Associu Sulidarità à l'Assemblée de Corse en présence de Alta Frequenza, Corse-Matin, Corsenetinfos, France 3 corse

La question des prisonniers politiques est étroitement associée au processus de paix désormais possible vu les évolutions que connait la Corse depuis deux ans. Cette question politique des prisonniers ne peut se résoudre par des rapports de force mais doit s'inscrire dans un vrai dialogue pour construire un processus de paix durable.

Reportage France 3 Corse Via Stella

Corsicainfurmazione : intervention d'André Paccou

Alta Frequenza Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Le chef de gouvernement d'un "pays ami" dans lequel il n'y a pas de prisonnier politique sera donc dans l'île la semaine prochaine. Preuve qu'à Paris on ne veut pas mêler la question des prisonniers à des problématiques politiques, le Garde des Sceaux, pourtant pressenti à l'occasion de cette visite multi-ministérielle, ne sera finalement pas là. Et finalement çà tombe bien, selon la Ligue des Droits de l'Homme, car cela permettra d'aborder cette question des prisonniers uniquement sur le plan politique. Depuis l'arrêt de toute activité clandestine, dit l'association humanitaire, l'occasion de construire durablement un processus de paix est enfin donnée à la Corse et la question des prisonniers, avec le volet politique, est la seconde face d'une même pièce.

Corsenetinfos

Alta Frequenza

Corse-Matin 30/06



Lettre du Président de l'Assemblée de Corse au Garde des Sceaux :

 

lundi 27 juin 2016

Prisonniers politiques : conférence de presse commune LDH Corsica - Associu Sulidarità mercredi 29 juin à 11h, salle 5 de l'Assemblée de Corse

A quelques jours du déplacement en Corse du Premier Ministre, la section LDH Corsica et l'Associu Sulidarità organisent une conférence de presse commune sur la question des prisonniers politiques, mercredi 29 juin à 11h, salle 5 de l'Assemblée de Corse.
Dans le cadre du dialogue engagé entre la Corse et le gouvernement, le traitement en droit de la situation des prisonniers politiques est essentiel pour mettre en oeuvre le processus de paix attendu.

mardi 21 juin 2016

Lire l'interview d'André Paccou sur Corsenetinfos :
« La justice en Corse crée des tensions et aggrave les malentendus »
Rédigé par Nicole Mari le Lundi 20 Juin 2016 à 23:01 | Modifié le Mardi 21 Juin 2016 

S’inquiétant d’un certain nombre de tensions qui agitent la société corse, liées, selon elle, à «un désordre juridique et policier», la Ligue des droits de l’Homme (LDH) Corsica a entamé une série de rencontres avec les représentants des institutions concernées par la question, notamment le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, et le procureur général de Bastia, Frank Rastoul. Elle a, dans la même optique, demandé audience au nouveau préfet de région. Se basant sur les évènements récents, elle tente d’alerter l’Etat sur la gravité d’une situation qui pourrait devenir explosive. Explications, pour Corse Net infos, d’André Paccou, représentant de la LDH Corsica.


samedi 18 juin 2016

Suite à sa rencontre avec le Président de l'Assemblée de Corse, la section a organisé une conférence de presse sur la question du développement démocratique en présence de Alta Frequenza, Corse-Matin, France 3 Corse, Rcfm.

Récemment, une délégation de la LDH s’est entretenue avec le Président de l’Assemblée de Corse entouré de membres de son Cabinet. Les échanges ont essentiellement porté sur la question démocratique.

En attente d’un développement démocratique

Elle a expliqué l’importance de l’élection de la nouvelle Assemblée de Corse, celle-ci étant  révélatrice d’aspirations nouvelles en matière de fonctionnement des institutions et de nouveaux rapports entre les citoyens et les élus. Aujourd’hui, les nationalistes ont la responsabilité de répondre à ces attentes.

A contrario, elle a dit son inquiétude face à une société corse perturbée par des agitations xénophobes, et des extrêmes-droites, le FN et au sein du mouvement nationaliste, qui sont à l’offensive pour structurer des espaces idéologiques et politiques. C’est la conception du peuple corse en tant que communauté de destin qui est remise en cause au profit d’idéologies exclusives : la communauté charnelle, du droit du sang, d’une Corse chrétienne.

La démocratie territoriale

Le Président Talamoni a insisté sur l’importance de mettre en œuvre une collectivité territoriale unique au regard d’un calendrier politique resserré avec la perspective d’une remise en cause de cette réforme institutionnelle en cas de changement de majorité au niveau français. La LDH partage cette analyse. 
  • En 1995, la LDH avait rédigé une Charte civique pour la Corse dans laquelle elle avait condamné  « la conception clanique du pouvoir et de sa tradition de troc entre individus en termes de services et de soumission. Là aussi, l’Etat doit agir. 360 communes, 52 cantons et 2 conseils généraux, 51 élus territoriaux et une assemblée de Corse, 4 députés… pour 250 000 habitants. L’administration politique de l’île constitue une véritable machine à produire et à reproduire de l’élu, à multiplier les centres de décision et les circuits de financement. C’est une machine qui neutralise le pouvoir de contrôle des citoyens ».
  • La mise en œuvre de la CTU constitue une opportunité pour construire une nouvelle architecture territoriale répondant aux attentes de développement démocratique des citoyens corses. La LDH observe des comportements politiques qui consistent à vouloir retarder voire remettre en cause ce projet au lieu de contribuer à cette mise en œuvre. Pour sa part, elle considère qu’il est essentiel que la CTU soit représentative de l’ensemble des citoyens installés durablement en Corse et de l’ensemble des territoires insulaires. Elle estime essentiel de revaloriser le rôle du CESC. Elle insiste sur la nécessité d’établir des règles de fonctionnement qui garantissent la participation des oppositions au fonctionnement de l’institution territoriale.
  • Au cours de ces échanges, la LDH a insisté sur  l’importance qu’elle accorde au développement d’une démocratie délibérative qui associe les citoyens à tous les débats, à l’exemple de la démarche entreprise lors de la dernière mandature pour élaborer le PADDUC. Cette démarche fut la suite logique d’une mobilisation de la société civile contre un projet de désanctuarisation de la Corse à laquelle la LDH contribua. Les débats actuels, statut fiscal et social, charte de l’emploi local, CTU … doivent sortir de l’hémicycle de l’Assemblée de Corse et s’appuyer sur l’intelligence citoyenne, ce qui passe tout au moins par une plus grande publicité de ses débats.
La LDH a exprimé son soutien au projet d’une assemblée des jeunes de 16 à 25 ans que lui a présenté Jean-Guy Talamoni, et qui serait dotée d’un pouvoir de délibération. Elle a insisté sur le fait  que cette assemblée devait être représentative de la jeunesse de notre communauté de destin dans sa diversité. Pour être constituée, elle pourrait s’appuyer sur des instances représentatives des lycéens et des étudiants (CVL, CAVL, CEVU) mais elle devrait également faire appel aux jeunes qui ne sont plus scolarisés.

Les rapports avec le gouvernement
  • La LDH s’est inquiétée devant l’absence d’ambition du gouvernement pour un développement démocratique de la Corse. Elle a rappelé que des textes permettant de développer un dialogue durable avaient été adoptés lors de la précédente mandature. Le préalable constitutionnel est insupportable car nous savons tous qu’il faudra en passer par une réforme constitutionnelle. La LDH déplore la situation actuelle. Ce n’est pas la Corse qui se replie sur elle-même mais la République. L’heure du bilan approche. Elle constate que ce quinquennat risque d’être une occasion manquée faute de cette ambition qui aurait permis de redéfinir la place de la Corse dans la République.
  • Dans ce contexte, elle a rappelé au Président Talamoni son engagement pour un règlement de la question des prisonniers politiques. Cette question demeure une priorité, une porte qui ouvre sur un processus de paix durable. Avec l’associu Sulidarità, des personnalités de la société civile et des élus, elle entend poursuivre la mobilisation en vue d’obtenir des réponses précises à des revendications qui ne sont que l’application du droit (le rapprochement, la liberté conditionnelle). Elle entend aussi mener le débat sur une amnistie. Très prochainement, la LDH sera reçue par le Préfet de Corse pour notamment aborder cette question des prisonniers politiques.
France 3 Corse : CORSICA PRIMA 2'58 - CORSICA SERA 18/06
RCFM Journal 18h 18/06

RCFM Journal 8h et 12h 19/06 - Interview d'Antonin Bretel

ALTA FREQUENZA 22/06 - Interview d'André Paccou
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Collectivité unique! À quelques jours de l'arrivée en Corse de tout un aréopage de ministres de la République, la Ligue des Droits de l'Homme tient à affirmer sa position. Elle s'est entretenue il y a quelques jours avec Jean-Guy Talamoni à propos de l'expression démocratique et de la vision qu'a la nouvelle assemblée sur celle-ci. Comme elle l'avait fait à l'occasion des élections territoriales, la LDH a décidé de s'impliquer pleinement dans le débat citoyen, car s'il est un débat qui concerne chaque citoyen au premier chef, c'est bien celui de la collectivité unique. Apparemment, le courant est passé entre la présidence de l'Assemblée et la Ligue des Droits de l'Homme, comme nous le dit André Paccou, délégué régional de l'Association.

Corse-Matin 19/06

Settimana 24 juin

jeudi 16 juin 2016

Conférence de presse
 
Comme elle l'avait énoncé lors de la campagne des territoriales, la Ligue des droits de l'homme porte la plus grande attention à la question démocratique. Récemment reçue par le Président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni et ses conseillers, la LDH a échangé sur cette problématique du développement démocratique et de sa mise en œuvre, considérant qu’il s’agit d'un enjeu qui ne doit pas être sous-estimé.
 
De nombreux dossiers ont été abordés (la CTU, le projet d’une assemblée de jeunes, la nécessité d’associer davantage les citoyens aux débats de l’Assemblée de Corse, les rapports avec le gouvernement…)
 
Pour rendre compte de ces échanges et exposer son point de vue, la LDH organise une
 
 
Conférence de presse
 
Samedi 18 juin
 
A 10 H
 
Au bar l'Octroi
 
71 cours Napoléon - Ajaccio


Communiqué suite au jugement en appel de Jean-Louis Emmanuelli

« Le jugement en appel de Jean-Louis EMMANUELLI traduit un malaise persistant. Le fait que cet homme n’ait pas été condamné à de la prison ferme contribue à un apaisement souhaité par celles et ceux qui l’ont soutenu. Mais la décision n’est pas acceptée par  Jean-Louis EMMANUELLI lequel a toujours protesté de son innocence. Outre le fait qu’un retrait de permis et une amende lourde sont autant de conséquences immédiates sur sa vie professionnelle et privée, le doute persiste quant à l’établissement des faits tels qu’ils se sont déroulés, notamment sur les conditions qui ont amené les gendarmes à utiliser leurs armes. A l’heure ou une énième loi sur le terrorisme et la criminalité récemment promulguée reconnait une possible absence de responsabilité pénale pour les forces de l’ordre ayant fait usage de leurs armes, l’affaire de Jean-Louis EMMANUELLI prend une autre dimension. Elle doit interpeller toutes les consciences. Pour sa part, la LDH demeure aux côtés de Jean-Louis EMMANUELLI et de son  comité de soutien qui entendent poursuivre leur action pour que la vérité soit dite. »

Corsicainfurmazione