mardi 3 mars 2015

"Le rapprochement des détenus insulaires incarcérés en France continentale" à l'ordre du jour de la session du 13 mars à l'Assemblée

Suite à une rencontre, le 12 décembre 2014, entre le Président de l'Exécutif Paul Giacobbi, l'Associu Sulidarita et la Ligue des droits de l'Homme, la question du rapprochement des détenus insulaires sera abordée lors de la session du 13 mars à l'Assemblée de Corse.

Lire le rapport 024 de Monsieur le Président du Conseil Exécutif sur le site de la CTC : Rapport 024
Extrait :
"[...] dans le cadre du dialogue que nous avons engagé avec les gouvernements AYRAULT, puis VALLS, je vous propose de solliciter un entretien solennel auprès de la Garde des Sceaux auquel participeraient outre moi-même, le Président de l’Assemblée de Corse, les présidents de groupes et où j’entends associer un représentant local de la Ligue des Droits de l’Homme ainsi qu’un représentant d’Aiutu Sulidarità."

jeudi 19 février 2015

"Combattre l'antisémitisme" - Communiqué LDH nationale

Corse-Matin du 20/02

Présence de la section au rassemblement devant la préfecture d'Ajaccio suite au transfert à Paris d'un militant nationaliste par la juridiction antiterroriste

Lien de l'article de Corsenetinfos
Lien de l'Interview de J.G.Talamoni (citant la LDH)
Extrait : "Nous allons réunir, dans les jours qui viennent, la « Coordination corse pour une voie politique », qui a été créée à la fin de l’année dernière, à laquelle participent, non seulement les deux courants nationalistes, mais aussi des élus non nationalistes, des syndicats, la Ligue des droits de l’Homme."

lundi 16 février 2015

Des militants de la section présents ce lundi soir au rassemblement à la caserne d'Aspretto à Ajaccio suite à l'interpellation de plusieurs personnes par la SDAT

 Par cette participation, la LDH rappelle son adhésion à une politique de dialogue entre la Corse et la République. Dans ce contexte de recherche d'apaisement, elle s'inquiète des actions menées par la SDAT.


Extrait de l'article de Corse-Matin du 17/02

               


Lien Corsenetinfos

Communiqué LDH nationale


Attentats terroristes et profanation des cimetières sont les deux visages différents d’une même haine mortifère, celle de l’antisémitisme ; ils expriment un même mépris pour la liberté d’expression, pour le vivre ensemble, mépris qui s’étend au droit de pouvoir, une fois décédé, reposer en paix.
La Ligue des droits de l’Homme exprime sa solidarité avec toutes les victimes de ces attentats ; elle adresse ses condoléances à leurs familles et leurs proches, au Danemark comme en France.
Elle alerte contre la montée du racisme et de l’antisémitisme en France et met en garde contre la montée d’un climat de suspicion vis-à-vis des musulmans ou supposés tels, suspicion nourrie par l’assimilation, parfois rocambolesque, de propos à une apologie du terrorisme.
Dans la foulée de la levée en masse du 11 janvier, elle rappelle que la lutte contre la haine et le terrorisme passe par le respect des valeurs qui fondent la République, l’Etat de droit, la liberté et la fraternité. Elle appelle les pouvoirs à tout faire pour que les auteurs de la profanation de Sarre-Union soient identifiés et jugés.

Communiqué de la section "La collectivité territoriale unique"

Corse-Matin du 16/02

dimanche 15 février 2015

Communiqué du bureau de la section : LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE UNIQUE

 La collectivité unique de Corse pourrait voir le jour dès le 1er janvier 2018. Telle est la conséquence de la proposition faite par le gouvernement d’inscrire ce projet dans le débat en cours sur la nouvelle organisation territoriale de la République. La Ligue des Droits de l’Homme constate avec intérêt la réactivité du gouvernement sur ce dossier, et la prise en compte d’une résolution adoptée par l’Assemblée de Corse en décembre dernier. Cette accélération du calendrier politique aurait pour conséquence de remettre en cause une consultation des électeurs,  également demandée par l’Assemblée de Corse.
Certains élus revendiquent la tenue d’un référendum. Or, demander aux citoyens de répondre par oui ou par non, après quelques jours de débats publics, à une question complexe, est un leurre démocratique. Faut-il rappeler  qu’il aura fallu plusieurs années de débats au sein de l’Assemblée de Corse, un comité stratégique, la sollicitation de personnes qualifiées, la rédaction d’un rapport, pour que les élus en viennent à maîtriser le sujet. 
Dans le même temps, la LDH constate que les citoyens n’ont pas été appelés à  une  participation démocratique au cours de la phase d’élaboration du projet, a contrario de la méthode mise en œuvre pour le PADDUC. Le débat sur l’organisation des institutions territoriales touche pourtant au fonctionnement démocratique de la société. Il est aussi la conséquence des mobilisations contre le clanisme et le clientélisme.
Pour sa part, la LDH soutient le projet même si elle continue à s’interroger sur la place dans la future collectivité unique de l’intercommunalité, dont les élus ne sont pas issus du suffrage universel. Elle s’interroge également sur le fait que l’intersyndicale de la CTC se soit exprimée sur une insuffisance d’information concernant le projet.
Aussi, la mise en œuvre de la Collectivité Unique, dans le sens d’une simplification de l’organisation actuelle, ne doit pas oublier les finalités qu’elle s’est données. En organisant différemment l’action publique,  elle devra permettre un meilleur exercice de la démocratie locale et ce faisant  agir contre les inégalités sociales.

Le bureau de la LDH Corsica à Corte,  le 14 février 2015.

mercredi 4 février 2015

"Xavier PERALDI nous a quitté brutalement. La LDH Corsica s’associe aux très nombreux témoignages de tristesse qui s’expriment parmi la communauté universitaire et au-delà. Elle partage les hommages qui sont rendus à cet homme. Pour sa part, elle se souvient de son adhésion à un appel pour la reconnaissance en droits du peuple corse aux côtés de la LDH et d’autres militants culturels, associatifs et syndicaux. Elle se souvient également de sa contribution aux Assises citoyennes « notre développement nous appartient », co-organisées par la Charte de la société civile et l’Université de Corse. Plus récemment, Xavier PERALDI s’était impliqué dans la démarche « contre les assassinats et la loi de la jungle ».
Ses engagements professionnels et civiques nous disent qui était Xavier PERALDI ; un homme humble mettant sa science au service de la Corse et de son développement ; un intellectuel dont la vision était empreinte d’humanisme. A sa famille, à ses proches, à toutes celles et ceux affectés par sa disparition, la LDH présente ses sincères condoléances."

Lien Corsenetinfos

A propos du racisme anti-corse, le point de vue de la section cité par L.Vittori sur son blog Médiapart

Extrait de l'article :
Provocation publique à la haine, apologie du raciste anticorse : L. Ruquier menace-t-il le pacte républicain ?
"Elsa Renaut Présidente de LDH Corsica : « Nous le savons, les Corses n'existent pas en droit. Aucune plainte n'est recevable dans le cadre de la législation anti raciste. La mise au ban des Corses par le magazine Le Capital, les stigmatisations de Christophe Barbier, la politique punitive de la Ligue Française de Football contre les clubs corses… Ces agressions contre les citoyens corses,  la banalisation de ces violences inquiètent et révoltent la Ligue des Droits de l’Homme. Face à ce défoulement anticorse, les colères sont légitimes. Mais la haine est un piège et la censure n’est pas une réponse. Il revient aux représentants de l’Etat d’alerter le gouvernement sur les atteintes à la tranquillité publique et les tensions que provoquent ces humiliations. Sur la corsophobie, la Ligue des Droits de l’Homme n’a jamais manqué d’intervenir, se fondant sur le principe de la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine."